Lautsi et autres contre Italie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Exemple de crucifix, représentation de Jésus sur la croix, symbole des chrétiens.


Lautsi et autres c. Italie ou « affaire des crucifix » est le nom d'un contentieux porté devant la CEDH. Dans un premier temps, le , les juges de Strasbourg concluent à l'unanimité que la présence de crucifix dans les salles de classe italiennes constitue une violation de l'article 2 du Protocole 1 à la Convention européenne des droits de l'homme (droit à l'instruction) et de l'article 9 de la Convention (liberté de pensée, de conscience et de religion)[1]. Dans un second temps, un revirement de jurisprudence est opéré par la Grande Chambre le . Celle-ci considère finalement que la question relève de la « marge d'appréciation » laissée aux États, sous contrôle de la Cour, notamment en raison de l'absence de consensus entre parties au Conseil de l'Europe[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. CEDH, Affaire Lautsi c. Italie, req. n° 30814/06, [lire en ligne (page consultée le 30 novembre 2020)]
  2. CEDH, Grande Chambre, Affaire Lautsi et autres c. Italie, req. n° 30814/06, [lire en ligne (page consultée le 30 novembre 2020)]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Doctrine[modifier | modifier le code]

Articles[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Mathilde Philip-Gay, Droit de la laïcité : une mise en œuvre de la pédagogie juridique de la laïcité, Paris, Ellipses, , 287 p. (ISBN 978-2-340-01034-5), p. 146-149

Presse[modifier | modifier le code]